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Ils se sont enrichis grâce au capitalisme mais vivent dans un pays communiste. A l’heure où l’oligarchie russe est scrutée à la loupe, ils gardent un parfait anonymat. Qui sont-ils, ces oligarques chinois qui ont permis à leur pays de devenir la deuxième économie mondiale ?
L’issue du xxe congrès du Parti communiste chinois – la reconduction de l’investiture de Xi Jinping – n’a étonné personne : le quasi septuagénaire, au pouvoir depuis dix ans, avait annoncé la couleur en 2018 en abolissant la limite des deux mandats dans la Constitution. Le Secrétaire général est on ne peut plus intouchable – et tient sous sa coupe tout un pays, des classes prolétaires à l’élite la plus fortunée.
Dans la Chine communiste comme aux Etats-Unis, 1% de la population contrôle plus du tiers des richesses nationales. A la différence des grands noms du capitalisme américain, c’est en deux générations à peine que des hommes et quelques rares femmes, s’extirpant pour les plus âgés d’une misère sans fonds aggravée par la Révolution culturelle, ont édifié des empires, accumulé des fortunes immenses, imprimé leurs choix à des pans entiers du commerce mondialisé. Qui se cache derrière ces géants de la technologie et de l’immobilier – de AliBaba à Didi en passant par Tencent et Huawei – dont le pouvoir cherche à reprendre le contrôle, quitte à en casser les ressorts ? Sous le règne du PCC, il faut obéir, ou disparaître ; 4 millions et demi d’officiels et de civils auraient été mis au ban de la société à ce jour.
La journaliste spécialiste des questions de géopolitique Christine Ockrent lève le voile sur un système impénétrable et ses acteurs ; qui sont les oligarques chinois ?
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