Franz-Olivier Giesbert

Présentation

« Un journaliste ça lèche, ça lâche, puis ça lynche ». Cette citation de Jean-François Kahn résonne comme une devise que Franz-Olivier GIESBERT aurait pu écrire lui-même.

Diplômé en 1969 du Centre de formation des journalistes, où il rencontre son ami Patrick Poivre d’Arvor, Franz-Olivier GIESBERT signe son premier papier sur l’élection présidentielle américaine à 18 ans dans Liberté-Dimanche, propriété du groupe Paris Normandie dont sa famille maternelle est actionnaire.

Devenu journaliste pour contredire son père, il se dirige vers des études de droit avec l’objectif d’intégrer l’ENA ou de devenir avocat. Mais, en 1971, il entre au Nouvel Obs à la faveur d’un stage et devient correspondant aux États-Unis, puis chef du service politique, avant d’être propulsé directeur de la rédaction à 36 ans avec l’objectif de relancer les ventes de l’hebdomadaire, alors en chute libre.

En 1988, il rejoint le Figaro comme directeur des rédactions et membre du directoire. Qualifié de « traître », de journaliste « sans convictions », FOG n’en a cure et poursuit son chemin. Tant et si bien qu’en 2000, il prend la tête du magazine Le Point et en devient le PDG, trois ans plus tard et ce jusqu’en 2014.

Auteur prolixe, à la plume acérée, surtout à l’égard des politiciens, Franz-Olivier GIESBERT vient de sortir « Le Schmock », surnom dont il gratifie un certain Adolphe HITLER.

Ce livre sonne comme une mise en garde face à nos fanatismes et au fascisme qui, à l’instar des années 30, semble refaire surface en Europe.

Pourquoi tant d'Allemands, respectables, avaient pris à la légère la montée du nazisme tandis que les Juifs tardaient étrangement à fuir ? Par quelle aberration, à cause de quelles complaisances, quelles lâchetés, le nazisme fut-il possible ? A ces questions, FOG apportera ses réponses lors d’un déjeuner-conférence exceptionnel.

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Infos pratiques

12/09/2019
12:30
Sur réservation
Château Sainte-Anne, Rue du Vieux Moulin 103, 1160 Auderghem